Enfin, après quelques années de quête, j'ai touché une poutre !!!
Lundi dernier, rendez-vous était pris avec Olivier, destination un étang de la Bassée, recommandé pour sa richesse en brochets.
Arrivés sur place, c'est plutôt la déception, les herbiers envahissent encore la quasi totalité du plan d'eau, et les espaces semblant dégagés sont hors de
portée. On tente quand-même notre chance, en vain.
On attrape froid aux mains, et des paquets d'herbes, rien d'autre.
Il est à peine midi, et on pense à rentrer. Mais on décide de prolonger un peu sur un bras de Seine;
Tandis que notre trésorier reste fidèle à ses cuillères tournantes, je profite d'une eau bien dégagée pour chausser un Buster perroquet, le leurre de ce mois de
Décembre !
Premier poste, à 10 mètres de la voiture, Olivier me dit: "Tu vois la plage en face ? J'ai souvent eu des attaques sur sa pente "
Et il commence à peigner le poste à la Mepps', sans succès, avant de passer au suivant.
J'attaque alors la fameuse plage, un herbier marque la cassure, je lève la canne pour faire passer le leurre au dessus, quand un éclair blanc en jaillit !
Au moment où je me prends la chataigne dans le poignet, j'entends Olivier s'exclamer.
C'est du lourd, j'envoie un bon ferrage, il ne faut pas le louper, celui-là.
Le premier rush au-dessus de l'herbier nous permet de voir tout de suite que c'est du sérieux.
Ensuite le combat se passe en pleine eau, je bride en souplesse, le stress du décrochage au niveau 5 sur l'échelle de flip' qui en compte 5.
La bête se rend assez rapidement, et revient en surface, pas de doute, c'est vraiment un bloc .
Il va falloir le sortir, la berge est creuse, et on n'a pas d'épuisette...
Je demande à mon équipier de prendre un max de photos, tant qu'on le voit. Je commence à douter qu'on parvienne à le mettre au sec.
Je choisis de continuer à fatiguer l'adversaire, et le jugeant à point, je passe la canne à Olivier pour tenter de le saisir à la main, il aura ainsi droit au dernier rush, tout en puissance, avant de le ramener en bordure.
Le brochet est à nouveau calé au ras de la berge, allongé , je tends le bras au maximum, et j'arrive à glisser deux doigts sous son ouîe.
Je suis motivé, je l'agrippe comme un mort de faim, et le sors en force !
Yess !!! Il repose tranquillement sur l'herbe fraîche, quelle bête magnifique !!!
Je sors fébrilement ma toise en tissu, elle est trop courte . Yesssss again !!!
Finalement, on le mesure à 109 cm, mon premier brochet du mètre !!!
Puis on passe à la séance photo, et c'est le moment où l'appareil commence à bugger. Nom d'une pipe, décidément, on ne fait pas dans la facilité; Mais bon on
réussit à le débloquer :
Désolé pour le sourire crispé, mais c'est lourd ... et j'ai pas l'habitude !
Dernière étape cruciale, sans difficulté enfin, la remise à l'eau ...
De retour à la maison, je vérifie la toise, finalement ça faisait 107 cm, ce sera plus facile à battre ...