Sortie aujourd'hui avec Patrick P., membre Carnavenir et Club Carna 77. C'est la 1ère fois que nous pêchons vraiment ensemble. Nous commençons par un secteur que je connais, un peu atypique mais qui peut se révéler bon par moment, avec toutes sortes de poissons : perches, chevesnes, brochets et silures (sandres aussi peut-être, enfin si ca poisson existe vraiment ailleurs que dans les livres
). Pas de bol, l'eau est très teintée, et même les perches et chevesnes sont absents. On pêche rapidement la zône, et on file ailleurs, dans une gravière.
La pêche est effectivement difficile, et même les perches sont tatillonnes. Tout à tour, Patrick et moi en décrochons une juste à la barque. On finira quand même par en sortir une chacun.
C'est très intéressant, car nous avons des techniques et approches différentes et complémentaires : je suis plutôt pêcheur de bordures aux leurres durs, Patrick lui pêche plutôt la pleine eau aux leurres souples. Doublement intéressant, car ça permet de voir ce qui marche, et pour moi d'observer une pêche que je pratique trop peu, je le sais. La preuve, il me sort sous le nez un brochet au milieu de nulle part :
A mon tour je ferai un petit brocheton. On a encore quelques tapes et suivis, mais c'est vraiment dur dur. On observe même 2 silures collés à la bordure sous des branches, on a beau leur passer tous les leurres sous le nez, ils ne bronchent pas et finissent pas s'enfuir (un petit et un nettement plus joli). Même si eux ne sont pas actifs par cette chaleur, c'est mal parti :?
Casse croûte à l'ombre (une chose est sure, c'est qu'on n'a pas eu froid...) et on repart pour de nouvelles dérives. A un endroit, j'aperçois un petit silure posé au fond. Je lui dandines un leurre souple sous le nez pendant plusieurs secondes, d'un coup il bouge, pour s'enfuir ? Non, il a tapé ! Ferrage, perte de contact un quart de seconde où je crois qu'il a cassé ou décroché, mais il est bien au bout. Pas un monstre, mais sur une petite canne 10-30 g c'est toujours sympa, surtout dans des conditions difficiles.
L'après-midi passe, les nuages arrivent et l'orage annoncé commence à gronder à l'horizon, et surtout le vent se lève. Les dérives sont plus difficiles à maîtriser, mais les poissons entrent nettement plus en activité et nous enchaînons plusieurs tapes et suivis, y compris de quelques jolis brochets, malheureusement sans réussir à concrétiser, Patrick refait quand même 1 (ou 2 ? j'ai oublié de compter) autre(s) brochet(s). Malheureusement, je dois rentrer tôt et suis donc obligé d'écourter la sortie, dommage car ça commençait à bouger grave !
Bref, journée dure mais très sympa et très instructive pour moi, qui m'incite à diversifier mes techniques.